Certaines femmes ont plusieurs vies à leur actif et rien ne les arrête pour aller encore plus loin. Violaine Faye est de celles-là, qui a connu une carrière dans la santé publique et roulé sa bosse de soignante pour Médecins sans frontières en Afrique ou en Haïti, avant de devenir épidémiologiste, de travailler sur le problème de la malnutrition au Rwanda et aujourd’hui, de prendre un nouvel envol vers l’aventure de la création d’entreprise.
Chez Afreecom, nous sommes heureux de compter parmi nos partenaires cette femme d’exception, née de père français et de mère rwandaise, qui a créé sa marque de soins naturels pour le visage et le corps en direct du Rwanda.
Mata & Buki est le nom poétique de cette marque lancée par Violaine Faye au début de l’année 2020. Un nom qui fleure bon les riches forêts du Rwanda et tout l’exotisme des fleurs et des fruits du pays, un nom qui décline une ligne de savons et d’huiles végétales de première qualité pour le visage, le corps et les cheveux.
Petits producteurs locaux
Avant toute chose, retenez la promesse et passez un moment de lait et de miel, à savoir, pour les Rwandais, ce qu’il y a de meilleur, une nourriture des dieux. “Gira umwaka w’amata n’ubuki“, dit-on au Rwanda à l’occasion de la nouvelle année, en souhaitant à ses proches une année de lait et de miel. C’est de cette expression que s’est inspirée Violaine Faye pour baptiser sa marque Mata & Buki.
Pour le reste, à savoir l’idée de cette entreprise, elle émane des parlottes entre femmes au Rwanda, où ces dames se plaignaient de ne pas trouver de bons produits naturels pour prendre soin de leur peau et de leurs cheveux, et d’être conditionnées par la cosmétique industrielle importée. Violaine Faye embarque alors pour l’aventure.
“Au Rwanda comme ailleurs, explique-t-elle, “le marché est saturé de produits venant de l’étranger et issus de la cosmétique conventionnelle. Ils sont bien souvent formulés à partir d’ingrédients inertes voire nocifs sans parler de leur impact nuisible pour l’environnement.“
Et pourtant, en explorant le marché au Rwanda, Violaine Faye découvre une petite entreprise locale qui produit des huiles de grande qualité, susceptibles d’ouvrir une opportunité localement, et aussi de se faire connaître au-delà des frontières :
“Créer une marque comme Mata & Buki est une façon pour moi de fusionner ces deux cultures auxquelles j’appartiens et de mettre en valeur les savoir- faire.“
Un rituel sain
C’est donc avec des huiles originelles pressées à froid et des méthodes de saponification à froid que Mata & Buki décline sa gamme de produits. Avec du karité bien sûr comme base commune des savons, le karité nilotica, une variété que l’on trouve dans le nord de l’Ouganda et le sud du Sud Soudan, mais aussi des agrumes comme le moringa, le chia ou les fruits de la passion, du macadamia, de l’argile ou de l’hibiscus…
Pour Violaine Faye, le rituel de beauté doit avant tout être sain, ce qui est à ses yeux uniquement compatible avec des ingrédients non toxiques et riches en principes actifs naturels : “Il s’agit ici de comprendre que nous ne dominons pas la nature et de (ré)apprendre l’humilité.“
Une nature généreuse que la biodiversité de l’Afrique peut proposer – il est encore temps – et l’humilité de reconnaître que cette nature sans les artifices de la pétrochimie offre ses bienfaits sans abîmer la peau et polluer l’environnement. Bien souvent, souligne à ce propos Violaine Faye, les matières premières de la cosmétique industrielle proviennent de ces pays de riche biodiversité, mais sont transformées chimiquement avec pour corollaire des risques d’agression pour la peau. “Pour faire simple, plus l’ingrédient est brut et la liste des ingrédients courte, plus le produit est actif et sain.“
Filière africaine
Si elle n’a pas encore la certification bio, ce qu’elle explique par les difficultés des petits producteurs à se lancer dans des procédures longues et coûteuses, Violaine Faye estime que sa marque est “bio sans label“parce qu’elle a choisi des partenaires qui pratiquent une agriculture raisonnée et équitable. Tôt ou tard pour cette très jeune marque, la certification bio viendra, dès lors que cette époque de pandémie mondiale prendra fin.
Ce sens des réalités du terrain dénote l’ancrage absolu de la marque et de sa fondatrice dans le Rwanda, où elle entend désormais s’établir. Dans les années à venir, Violaine Faye ambitionne de développer une filière 100% africaine qui permette notamment d’accroître l’accès à ses produits aux hommes et aux femmes du Rwanda et d’ailleurs en Afrique. On lui souhaite tout le succès qu’elle mérite, et de trouver dès maintenant, via Afreecom, son public africain et européen.
Retrouvez les produits Mata & Buki ici : https://www.afreecom.net/marketplace/category/mode-beaute-bien-etre/shop/mata-et-buki/30/1